Et me revoici, ou plutôt, nous revoilà plongé dans une nuit où l'ambiguïté nous guette et nous traque jusqu'à ce que les paupières s'alourdissent au point de ne plus pouvoir les porter. Tout les manques, les envies, les besoins, les devoirs, les idées, les questions, les rêves nous font part intérieurement de leur présence imposé bêtement par soi même. Prendre la musique pour s'en vaporisé comme un déo senteur tranquille fait aussi partie de ma soirée sans fin. En toute simplicité, dans ces longues nuits, on pense.. On pense et on ne s'arrête plus, les choses importantes mais aussi celles dont on se fout complètement après réflexion sont envisagées. Consommer, c'est la première chose qui vient au début, c'est à en croire le fait de devoir "satisfaire ces besoins", mais moi j'ai besoin de tout avoir pour un juste et bref instant, et tout laisser pour arriver enfin à conclure par moi même que bon sang : Ça ne sert à rien. Vient ensuite le tour des questions innocentes et parfois stupides, suivis de quelques flashbacks ET PARFOIS, quelque chose vous coupe la route en plein milieu de vos pensées : "Et merdeee j'ai oublié de..", en temps normal, on regarde l'heure en espérant bêtement qu'il n'est pas trop tard. Il est bientôt 4h, petit soupir, tant pis mais on reprend le chemin de l'esprit là où on l'a laissé pour se dire qu'au final, ce qui compte, malgré vous, vous et vos impressions d'être contrôlé par The moon's world, c'est de rester réel, cool, rester dans le groove et la funk, quitte à se laisser entraîner par une petite danse de nuit, mais par dessus tout, continuer à chasser le rêve, calmement, pour pas qu'il ne parte ou ne meure trop vite.

By: Skyta

Comments (1)

On 18 mars 2009 à 18:15 , Johan a dit…

Sympa l'article et l'image qui va bien, ce genre de nuit me tombe souvent dessus, ça doit être une sorte de malédiction familiale. (johan)