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Je me laisse souvent dire que la souffrance permet à quiconque de se forger un caractère toujours plus fort, que plus la souffrance venait à se faire sentir, moins on la subissait, et ce fût longtemps ce que je croyais, même dans les moments où ça n'allait vraiment plus, et j'y croiais dur comme fer, vraiment! Mais que se passe t'il le jour où la souffrance que vous prétendiez avoir bien assez endurer pour la supporter surpasse de loin la limite de votre pensée endurcie? Comme si le fer de vos certitudes se mettait à fondre face à elle, perdant ainsi toute votre défense si longuement bâtie, totalement à la merci du présent, et de cette douleur immédiate. Vos appuis ne respectent plus leurs devoirs, et l'espoir que tout aille bien a déjà prit le large pour de lointains horizons vers lesquels vous ne connaisseriez aucun itinéraires. Vous êtes seul, face à vous, à votre échec, vos idées dérangées et vos "et si et si..", la peur vous envahit jusqu'à même hanté le plus profond de votre être, vous faisant penser que tout est perdu, qu'il n'y a plus rien à faire pour réparer le passé, pourquoi? Pourquoi sera sans doute le sujet de cette peur que vous ressentez, est-ce moi? Est-ce ma faute si tout cela arrive? Qu'ai-je pu bien faire de travers pour qu'il en soit ainsi, et pas autrement? L'"autrement" qui me faisait temps rêver et me faire sentir tout simplement heureux juste à y penser, même si je n'y pensais pas si souvent, on se contente souvent de vivre le moment présent quand on est heureux, sans même regarder cet abime qui se creuse près de vos pieds ou le mur gigantesque qui est dressé à même pas quelques mètres devant vous. C'est bel et bien ce futur sinistre et flou, qui fait que vous doutez, que je doute, de ce qu'il va arriver prochainement. "Il arrivera ce qu'il arrivera" me diriez vous, mais bon sang, serez vous là pendant l'impact avec ce foutu mur? Ou encore lors d'un vautrage royal dans l'abime? Vous tiendrez vous prêt à me voir en piteux état, le coeur brisé en billions, les larmes plein les yeux et plein la veste dans cette ambiance morose et sans tristesse égalée où les rêves se font la malle le doigt levé? Vous m'emmerdez avec vos ipad, vos iphone, vos écrans plats en 3D, vos machines et vos armes dernier cri, faites moi la télécommande du temps que je puisse zapper tranquillement en arrière pour voir où je peux bien avoir merder, je veux me battre, je veux enfoncer toutes les portes, frapper dans tout les mille, corriger mes erreurs je vous en prie, laissez moi ce luxe minuscule, ce petit rêve que j'ai de croire en nous, en notre rencontre, en nos disputes, en nos ébats, en notre amour, si vous le faites pas pour moi, faites le au moins pour l'amour qui me doit bien ça depuis le temps qu'il est vache avec moi, ne m'enlevez pas tout une fois de plus, vous ne comprenez pas, vous ne comprenez rien, si vous me la prenez elle, vous prenez tout ce que je peux bien avoir de beau chez moi aussi.. Je n'ai pas besoin d'attendre de la perdre pour me rendre compte qu'elle est l'essentiel dans ma vie, et que je n'ai pas de double de cette clé qui m'ouvre au bonheur, sans elle j'ai peur de l'avenir, de tous les autres murs pouvant se trouver planter là devant moi, pardonnez mes défauts aussi nombreux soient-ils, je ne la mérite peut être pas, mais je ne mérite pas de la perdre ainsi, les larmes plein le clavier en cette triste soirée, je ne veux pas faire qu'un bout de chemin avec elle, je veux tellement plus, mon amour pour elle est tellement plus grand qu'une petite année et une trentaine de jours, chaque seconde passée près d'elle sonne juste et comme un bonheur indescriptible dans ma tête, de toutes mes musiques elle est bien celle qui me fait le plus de frissons, ne me quitte pas, mon amour, ma princesse, mon ange, mon doudou de tout les jours, mon tout, tout simplement..
11:45 |
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Mes chers lecteurs et lectrices, à l'instant où je vous écris cet article, mes pensées, aussi profondes ou non soient elles, tombent petit à petit sans interruptions dans un tourbillon infernal de tristesse. Un manque, une mission inaccomplie, un incompris répété, la construction d'un bonheur inachevée, comme s'il y avait une bande annonce vous annonçant "pas de happy end pour le film ridicule de votre coeur d'abruti mille fois trop fragile". Mes rêves s'envolent, un à un, comme les ballons que l'on lache à Disney à 15€ l'unité et que personne, je dis bien personne ne pourra jamais rattraper, aussi importants soient ils, encore moins le con qui rit de vous en vous regardant pleurer ce drame, qui plus est, est tellement triste à vos yeux, que renversé par le chagrin vous n'êtes pas capable de lui répondre. J'ai le sentiment d'enchaîner les galères, une à une elles aussi, de perdre les gouts et les couleurs, au point de ne voir plus qu'un grand arc noir quand le soleil brille durant la douce pluie. Une absence totale d'innovation et d'envies, vivre de façon amère, dans un monde embrasé par un gris malheureux, un monde où l'énergie et l'optimisme se meurt lorsqu'une seule de vos pensées ose s'en approché. Et en plus de ça, il est tard à nouveau ce soir, alors les idées fusent, et elles ne sont pas toujours blanches et remplies de gaité. On tourne des tas de questions dans notre tête qui finissent au final par être ridiculement exagérées, comme sauter sous la première voiture qui passe en bas de la rue, en sautant bien sur la tête la première de l'étage où se situe ma chambre, quoique, aussi poisseux que je le suis actuellement, je serai fichu de tomber dans un de ces camions remplis d'ordures que le monde voisin à rejeté dans des poches plastiques noires ou vertes, remplies parfois même de trous. A cela se rajouterai le fait de m'être seulement blesser à la cheville en ayant trébuché sur le bord de cette foutue fenêtre en voulant sauter trop tôt. Je suis dans l'incapacité totale de sourire sincèrement à cet instant, bien que m'imaginer au milieu de ces dizaines de galères me fait parfois rire nerveusement mais tristement, je pense malheureusement être dans ce que l'on appelle un moment de transition, où la joie de vivre pleinement et amoureusement la vie laisse place soudainement à une solitude sans égale, et manque terriblement violent d'affection.
12:36 |
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C'est dans ces moments là que l'envie de tout lâcher vous attrape, elle vous supplie de le faire avant qu'il ne soit trop tard, pendant un bref moment de frayeur dans le temps, mais qui s'étend sur bien des années dans votre tête. On a l'envie de se dire que ce n'est qu'en frappant la peur en plein coeur, qu'enfin l'horreur de celle ci se finit, cependant, quelque chose vous retiens, vous empêche littéralement de lever le petit doigt, pourquoi? Pourquoi ne pas frapper un grand coup, tout abandonner, et vous enfuir le plus loin possible? Ça parait pourtant si simple, de plus, vous n'avez surement pas l'envie d'engendrer un quelconque malheur à votre personne, et pourtant, si vous partez, vous savez pertinemment que rien, absolument rien ne vous fera plus mal que de prendre cette fuite. Il n'est pas toujours facile de se l'admettre, seulement, une fois que l'on tombe dans la dépendance totale, s'arracher à tout cette ambiance nous est complètement improbable, l'idée ne nous vient et ne nous traverse même pas l'esprit. Cela fait maintenant 7 mois et 12 jours qu'une petite merveille à fait sa véritable entrée triomphale dans ma vie de solitaire endurci, il lui aura fallu seulement quelques jours pour me rendre entièrement accro' à sa personne. Bien que l'endroit rêvé devait se trouver à des kilomètres de là où nous étions, nos pieds de vignes ont fait un travail remarquable, après de longues rangées d'effeuillage, d'éclaircissage, de dé-racinage sous un soleil puissant, je me suis surpris en train de récolter une plante, elle était radieuse, resplendissante et parfumée au milieu de toutes ces feuilles mortes à l'aspect vide de beauté, comme un trésor auquel il nous est impossible d'attribuer une quelconque valeur dû à sa rareté sans pareille. En temps que "récolteur" verni de chance, on décide alors d'en prendre soin, de veiller au mieux que possible à ce qu'il ne manque rien, à donner le maximum pour ne serait-ce qu'à un seul instant, avoir la chance d'apercevoir un minuscule petit sourire qui se portent habituellement tellement bien sur ses lèvres. La peur est alors soudainement omniprésente, on en devient parano, mais aussi le plus grand des scénaristes, se faire des films digne de James Cameron voire même Spielberg est quotidien, on devient anxieux, bien qu'on ne l'ai jamais été réellement, on a l'esprit tranquille seulement lorsque l'on est près de l'autre, le monde prend une tournure fade et froide lorsqu'on s'éloigne, le temps avance et trace à grand V les moments en sa présence, et ralenti soudainement en son absence. Elle représente tellement de choses pour vous et vos yeux remplis d'étoiles dés sa vue, qu'avec tout les attributs que vous lui portez, vous en oublieriez peut être même son nom. Oui je sais, c'est innocent, inconscient, j'ai peut être l'air bête, mais je crois pouvoir me permettre de vous dire que je m'en contrefout je pense que c'est assez clair, sûr, dogmatique, certain, véridique, tangible, sans aucun doutes, ambiguïtés ni équivoques, sans passer par mille et un chemins, sans tourner autour de centaines de pots, oui, je suis fou, bel et bien amoureux*.
05:10 |
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Et me revoici, ou plutôt, nous revoilà plongé dans une nuit où l'ambiguïté nous guette et nous traque jusqu'à ce que les paupières s'alourdissent au point de ne plus pouvoir les porter. Tout les manques, les envies, les besoins, les devoirs, les idées, les questions, les rêves nous font part intérieurement de leur présence imposé bêtement par soi même. Prendre la musique pour s'en vaporisé comme un déo senteur tranquille fait aussi partie de ma soirée sans fin. En toute simplicité, dans ces longues nuits, on pense.. On pense et on ne s'arrête plus, les choses importantes mais aussi celles dont on se fout complètement après réflexion sont envisagées. Consommer, c'est la première chose qui vient au début, c'est à en croire le fait de devoir "satisfaire ces besoins", mais moi j'ai besoin de tout avoir pour un juste et bref instant, et tout laisser pour arriver enfin à conclure par moi même que bon sang : Ça ne sert à rien. Vient ensuite le tour des questions innocentes et parfois stupides, suivis de quelques flashbacks ET PARFOIS, quelque chose vous coupe la route en plein milieu de vos pensées : "Et merdeee j'ai oublié de..", en temps normal, on regarde l'heure en espérant bêtement qu'il n'est pas trop tard. Il est bientôt 4h, petit soupir, tant pis mais on reprend le chemin de l'esprit là où on l'a laissé pour se dire qu'au final, ce qui compte, malgré vous, vous et vos impressions d'être contrôlé par The moon's world, c'est de rester réel, cool, rester dans le groove et la funk, quitte à se laisser entraîner par une petite danse de nuit, mais par dessus tout, continuer à chasser le rêve, calmement, pour pas qu'il ne parte ou ne meure trop vite.
10:42 |
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Me revoilà assis sur ce fauteuil, face à toute cette technologie, face au lettres tapées sur le clavier par le bout de mes doigts emplies du débordement de mes pensées jeunes et fraîches. Fraîches parce que depuis Sensiible Dream, la vie à continuer d'avancer, les idéos de changer, les envies de se multiplier, les rêves de se rêver et bien sur, le temps de passer, comme il le fait toujours trop vite d'ailleurs. Le besoin d'évasion au fond de mes écrits, et de toutes ces lumières qui fusent, je dois reconnaître que ça me manquai, pour ne pas vous dire le vide que ça à causer. Alors me revoici me revoilà, la tête remplie comme un poulet farci (un poulet farlà..) de bon blanc d'idées à déguster. Toujours pas le talent d'un pro de la plume, ou du tapage de touches sur le clavier pour les plus chipoteurs, mais j'espère faire naître disons, un peu de plaisir à me lire à mes quelques lecteurs, y compris à certains qui m'ont encourager à continuer ce beau délire littéraire et à qui je n'ai pas eu vraiment l'occasion de dire merci ni même de vous les présenter, Johan un grand frère je dirais, pas exemplaire ce serait fabuler la chose, mais qui m'a apporter une grande partie de ce qui fait ce que je suis aujourd'hui sans forcément qu'il le sache et qui bien sur pour moi reste unique en son genre, Alex un ami plutôt cher, ceux qui le connaisse vraiment savent pourquoi, présent comme l'humour qu'il emmène partout où il va, quelqu'un à la pensée profonde et que j'apprécie à sa juste valeur, Nathan, j'ose m'abandonner dans les suppositions, tout mes contacts doivent le connaître, et bien c'est lui, c'est ce Nathan là; et bien d'autres personnes qui le savent pas vraiment mais a qui je dis un beau et grand, merci.
Et suite à toute cette anecdote vraiment touchante, je laisse place aux histoires de mon cerveau en vous souhaitant une très bonne lecture qui que vous soyez.
Et suite à toute cette anecdote vraiment touchante, je laisse place aux histoires de mon cerveau en vous souhaitant une très bonne lecture qui que vous soyez.
14:58 |
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